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Initiation II

12 juillet 194523 juin 2019, Carnet 1 Ile de France
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Perfectionnement d’une méthode

Aujourd’hui je dois me perfectionner dans ce que j’ai ébauché comme méthode à ma dernière sortie. Je veux parler de la pêche à roder en canoë.

J’ai déjà établie quelques principes, que je reconnaitrais peut-être pour faux par la suite. La Glorieuse Incertitude… Qui peut se vanter d’émettre des dogues infaillibles en matière de pêche ? Peut-on, là plus qu’ailleurs, employer si facilement les mots « toujours » et « jamais » ?

Donc, vers 1 heure je m’embarque à mon point de départ habituel un peu en amont du ponton en ciment ; et tout de suite je monte ma ligne pour pêcher dans les nénuphars du golfe.

Je tends le long d’une trouée qui coupe le banc de nénuphars et je commence par sortir une ablette puis un trop petit gardon que je rends à Saint Pierre.

C’est plutôt difficile comme pêche, car il souffle un vent assez violent qui me fait rapidement dériver alors que ma plume, sur laquelle le vent n’a que peu de prise, reste en arrière.

J’arrive, cependant, à me caler plus ou moins solidement parmi les nénuphars et le nez du canoë coincé dans un amas de branches et tout à coup : touche.

Ferrage… Lutte de 2 ou 3 secondes… Cassé … Mon bras de ligne de 12/100 me revient rompu au ras de l’hameçon.

Ma petite déception d’avoir manqué un poisson sans doute gros (ce devait être un chevesne, mais je ne l’ai pas vu, la touche seule, en flèche, me le fait supposer) est vite effacée par la preuve de l’efficacité de la méthode de la pêche en bateau.

Je remonte et presque aussitôt je m’accroche dans une tige de nénuphar.

Alors commence une lutte désespérée contre le vent qui semble vouloir, à tout prix, m’empêcher d’atteindre la place où mon hameçon s’est ancré et autour de laquelle je tourne comme un cheval de cirque au bout d’une longe. A un moment je suis même obligé de mettre ma canne dans l’eau pour éviter la casse du fil terriblement tendu. Il y a de quoi s’énerver et je manque plus d’une fois de perdre mon sang-froid. Pourtant j’ai décidé que je dois rattraper ma ligne intacte, et, au bout de cinq minutes d’efforts (c’est long en se répétant : je dois rester calme. Je dois !). Je récupère le tout, mais j’ai suffisamment remué l’eau et pataugé pour avoir effrayé les poissons les moins craintifs. Allons tenter notre chance plus loin.

Encore un accrochage, encore une corrida pour rattraper ma ligne, et je vais tâter de l’autre côté de la pointe caillouteuse du rû du village où je prends une petite brème puis m’accroche après avoir eu une touche qui paraissait intéressante. De nouveau bagarre pour décrocher. Ce n’est vraiment pas commode quant on n’a que deux mains de tenir une canne, de pagayer, et cela en cherchant à décrocher l’hameçon. Ce serait plus commode à deux. Il est vrai qu’à deux on se gênerait, peut-être, pour pêcher et ou s’accrocherait deux fois plus : c’est mathématiques.

Je pêche un peu plus loin, sans résultats.

Je me dirige alors vers le Grand Bras où je m’amarre, non loin de la pointe de l’île à Marc, à deux fiches près de la Grande « bouillée » de saules, à moitié immergée.

Là, avec un fond de deux mètres j’attrape deux ou trois ablettes. L’ablette étant un poisson de surface, dois-je en déduire qu’il y a dans ce coin une profondeur de dix à quinze mètres ?!

Le Grand Tronc Couché

Après deux accrochages où je perds mon bas de ligne, je descends, toujours dans le Grand Bras où j’entends des pêcheurs se plaindre d’avoir été cassé deux fois dans la journée : seules touches intéressantes, le reste des prises étant que quatre méchantes ablettes.

J’atteins le grand tronc couché où je suis cassé par un poisson qui me prend en bout. Puis ce sont quelques spirlins et une ou deux ablettes.

Quant à ma deuxième casse, il faut préciser qu’elle n’est pas forcément due à un gros. En effet, aujourd’hui je pèche, pour la première fois depuis longtemps, avec un scion en roseau dont l’action est plus nerveuse que celle d’un scion en bambou comme j’en utilise le plus souvent. Ainsi c’est peut-être un poisson de taille nullement énorme qui m’a cassé (au ras de l’hameçon) surtout que j’étais distrait et me suis aperçu de la touche assez tard et cela sous-entendu un ferrage tant soit peu nerveux.

Bilan de l’après-midi, en plus de quelques photos : quatre casses et douze poissons. Progrès ? Chance ? Hasard ? Technique ?

Toujours est-il que je n’ai manqué, au moins ; un gros ! Espoir…

Cet après-midi, j’ai encore pêché en canoë.
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